Georges Noël est le cousin d’Adrien Recouvreur. Il est né le 6 mars 1870 à Commercy. Comme son cousin, c’est un ancien élève du collège de la ville mais aussi un artiste-peintre.
Ancien élève de l’École des Beaux-Arts de Paris, de Jules Lefebvre (1834-1912) et de Tony Robert-Fleury (1837-1911), il suit aussi l’enseignement d’Auguste François-Marie Gorguet (1862-1927) en 1911.
Il expose à plusieurs reprises au salon de Nancy de 1892 à 1913, au salon des Artistes Français de 1894 à 1921, au salon de la Société Vosgienne d’art en 1911 et à l’exposition régionale de Remiremont en 1913.
De 1891 à 1895, Georges Noël vit à Paris mais les deux cousins restent en contact. Adrien lui envoie un exemplaire de son livre La Cuisine du peintre en 1891.
En 1893, il prépare le prix de Rome. Adrien lui demande de lui fournir des esquisses peintes d’artistes mais Noël le met en garde sur les prix élevés qui se pratiquent à Paris.
En avril 1898, Georges Noël revient brièvement à Commercy mais déménage en août pour Boulogne-sur-Seine.
Vers 1904, il revient à Commercy. En 1906, il se fait construire une habitation dans l’Avenue des Tilleuls. Ces arbres emblématiques de Commercy sont devenus le sujet principal de ses peintures depuis 1905.
Il est nommé professeur de dessin d’imitation aux cours municipaux de dessin le 20 octobre 1906. Les cours sont dirigés par Léon Huin, un ami de Recouvreur qui a fait partie du comité de surveillance des cours avec Gustave Henry (1838-1902).
Georges Noël participe à l’exposition d’Art en faveur de l’Aviation militaire organisée par le journal L’Est Républicain à Nancy qui s’ouvre en décembre 1912.
Malgré la perte de son œil droit à cause d’une hémianopsie bilatérale et de sa myopie qui l’avait fait réformé en 1901, il est mobilisé dans le service auxiliaire le 26 novembre 1914 où il devient adjoint au lieutenant-colonel.
Dans Raon-L’Étape en ruine, il loge chez Charles Sadoul (1872-1930), fondateur du Pays Lorrain et de la Revue Lorraine Illustrée. La famille Sadoul s’est réfugiée à Nancy. Georges Noël est démobilisé le 30 novembre 1918.
Il ne semble plus peindre après 1921, année où il participe au salon de Nancy avec trois paysages (dont deux de tilleuls) et au salon des Artistes français avec une peinture intitulée Tilleuls en septembre.
Le 15 novembre 1921, il épouse Louise Marie Loisel à Granville. En 1924, il démissionne de son poste aux cours municipaux de Commercy. Il décède à Granville le 26 février 1941.
Il signe parfois Georges Noël Lémire, nom de sa mère.